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Schlumberger envisage le Cloud Computing

Spécialiste des services pétroliers, le groupe Schlumberger compte 87.000 employés répartis dans plus de 80 pays et réalise un chiffre d’affaires de 27 Milliards de dollars en 2008. Son système d’informations repose sur deux grands Data Centers externalisés depuis quatre ans. Une consolidation entamée mais non encore achevée, cinq centres de traitements, plus modestes, étant conservés en interne avec une équipe IT composée de 1.500 informaticiens.

Nouvel appel d’offres
“Nous avons réalisé que l’informatique n’était pas notre métier. Le choix d’externaliser étant fait, il n’est pas question de revenir en arrière”, précise Vincent de Montmollin, responsable de la qualité informatique de Schlumberger. En fait, le groupe international a acquis la SSII Sema avant de la revendre à Atos. Le partenariat naturel avec ce dernier a joué dans l’attribution du marché. Mais le groupe pétrolier est de nouveau en phase d’appel d’offres.
“Nous commençons seulement à parler de Cloud Computing, les offres d’outsourcers n’étant pas toutes fondées sur ce concept”, précise le responsable qualité. Pour l’heure, le groupe fonctionne toujours suivant un schéma classique avec une perspective de virtualisation dans le but de réduire son nombre de serveurs.

Gérer impérativement les changements
Sur quatre fournisseurs contactés pour le renouvellement de l’outsourcing, un seul évoque fortement le cloud computing. Pour les autres, c’est encore une direction et non une offre formalisée. “Le Cloud impose d’être plus strict sur la standardisation et le modèle SaaS repose la question des éléments matériels à conserver ainsi que des services à personnaliser. Aujourd’hui, nous voulons surtout éviter les erreurs du passé. C’est pourquoi nous mettons à plat le processus de gestion des changements”, explique Vincent de Montmollin. Schlumberger élargit ses bonnes pratiques autour des logiciels de Service Management d’IBM, en lice pour le nouveau contrat d’externalisation qui débutera en mai 2010.

Pour en savoir plus, consultez la vidéo :

La bureautique sur un nuage

Lorsque l’on pense Cloud Computing, on pense systématiquement à la notion de SaaS. La poussée constante du web, accompagnée par des frameworks de plus en plus puissants, a banalisé l’usage l’usage des logiciels en ligne. Au quotidien, nous utilisons tous des fragments d’applications qui répondent à des besoins verticaux. Mais les grandes suites applicatives commencent aussi à émerger. Après Google, avec son application Docs, c’est au tour de Cisco de mettre sur les rails un projet de suite bureautique (de type Office) via sa plate-forme de conferencing WebEx.

La bataille des applications « lourdes » mais déportées semble donc engagée. Ainsi, Microsoft prévoit-il également de mettre en ligne dès 2010 une version light de son office. Pour sa part, Adobe s’est déjà engagé depuis plus d’un an sur cette voie avec son service Acrobat.com, qui intègre déjà buzzword un traitement de texte de bonne facture. Dans cette course à l’image et au positionnement, ce sont pour l’instant les utilisateurs qui sont gagnants. Phase d’expérimentation aidant (technologiquement et commercialement), ces services assez étendus (applications, services, stockage, etc.) sont pour l’heure toujours gratuits…

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ZScaler promet la tranquilité pour un café par mois et par utilisateur

zscaler_logoLa start-up Zscaler, créée par Jay Chandhry, reprend l’acronyme SaaS pour ‘Security as a Service’, c’est à dire la securité informatique délivrée comme un service hébergé à l’utilisateur professionnel. Son prix est d’ores et déjà fixé à celui d’un café par mois (1 à 2 Euros) et par utilisateur. Et, comme il se doit, iI est dégressif selon la taille de l’entreprise.

« Les salariés peuvent transmettre des informations confidentielles, par erreur ou consciemment. Zscaler va tenir compte des règles de l’entreprise pour bloquer ces informations à la volée – des numéros de cartes de crédit par exemple. De même, les échanges vers les réseaux sociaux peuvent être stoppés ; on peut autoriser la visualisation d’une vidéo mais en empêcher l’upload, ou encore tolérer le streaming tant qu’il reste inférieur à un certain pourcentage de la bande passante », illustre Jay Chandhry, PDG de Zscaler. L’ingénieur informatique n’en est pas à sa première jeune pousse puisqu’il a déjà fondé, entre autres, CipherTrust et Air2Web.

Evolutivité maximale
Les premiers clients de Zscaler sont des PME et des grandes entreprises, des SSII ainsi que des opérateurs indiens et américains. La solution est évolutive au plus haut niveau, d’où son nom qui provient de  « Zenith Scaler », explique le fondateur. Créée durant l’été 2007, Zscaler devrait être rentable avant la fin 2009, grâce à son expansion commerciale actuelle sur douze marchés hors des USA, dont la France où Frédéric Bénichou vient d’être nommé Account Manager.

La sécurité « in the cloud » retient des noeuds dans les principales métropoles comme autant de check-points. Ces points de contrôle Zscaler se focalisent sur l’utilisateur final où qu’il soit, à l’hôtel, à l’aéroport ou au bureau, là où un parefeu ou un IPS protège les serveurs ou les ressources d’un réseau local. Selon Jay Chandhry, on peut ainsi renforcer les règles de l’entreprise et surtout les faire appliquer sur Internet.

Quid de l’acceptation de ce modèle dans les différentes régions du monde ? Elle est plus rapide dans les pays comme l’Inde où l’on ne souhaite pas déployer puis gérer, sur chaque site, une appliance de sécurité, reconnaît-il. Mais la crise économique inciterait aussi un nombre croissant d’entreprises occidentales à réduire leurs investissements matériels, pour préférer… l’approche SaaS de Zscaler.

Cloud Computing ? SaaS ?

Au milieu des années 90, Larry Ellisson, l’emblématique PDG d’Oracle, faisait face à Microsoft en vantant les mérites du client léger. L’idée simple, et cyclique puisqu’elle nous ramenait quelques dizaines d’années en arrière, consistait à prôner l’utilisation d’application déportées sur des serveurs distants, à l’opposé du déploiement d’applications lourdes… Cette tendance reprenait forme avec le déploiement massif d’Internet dans les entreprises et ce que l’on appelait alors les applications ASP. Quelles différences avec le Cloud Computing ou les SaaS (Software a a Service) d’aujourd’hui ? Et bien dans la réalité peu de choses.. ou beaucoup. Le principe fondamental reste le même : distribuer une application via le web (majoritairement via un navigateur, du moins pour l’instant). La grande différence vient essentiellement de l’application métier elle-même. Dans le cas de l’ASP, la plupart (pour ne pas dire toutes) des applications back-office fonctionnaient sur la base de systèmes historiques dans des langages non natif web. Avec le Cloud ou les SaaS, c’est donc logiquement de l’inverse qu’il s’agit. Pour ce premier post, retour aux sources avec une petite vidéo de Larry Ellisson qui donne sa vision du Cloud…

et une version humoristique (mais néanmoins très intéressante) par rPath :

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