Posts Tagged 'cloud'

Le gouvernement mise sur le Cloud et les Eco-TIC

Face à l’émergence de l’informatique en nuage (« cloud computing »), qui implique l’utilisation croissante de capacités de calcul et de stockage réparties sur Internet, Christine Lagarde, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, et Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, souhaitent voir se développer en France des centres de calcul maîtrisant leur consommation énergétique. Leurs services ont jusqu’à la fin janvier 2010 pour remettre des suggestions dans ce sens, en lien avec les acteurs concernés.

Il s’agit notamment de renforcer la contribution des technologies du numérique au développement durable suite au rapport de Michel Petit, ingénieur général des Mines. Quelles autres solutions de rupture les nouvelles technologies de l’information offrent-elles pour produire et consommer plus intelligemment ? Le rapport préconise le réseau électrique intelligent, les maquettes numériques de bâtiments et quartiers, la technologie d’identification RFID, entre autres outils désormais accessibles aux PME.

Les Ecoles des Mines et l’Institut Télécom sont sollicités pour prendre en compte, dès 2010, les notions d’éco-conception (efficacité énergétique, co-conception matériel-logiciel, usages responsables…) dans la formation des futurs ingénieurs du numérique.

Le PRA as a service, tendance forte de la rentrée

La collection automne hiver des créateurs de Cloud Computing comptera sûrement plusieurs pièces de « Plan de reprise ou PRA as a service ». Comme on peut l’imaginer, il s’agit là d’une offre de plan de reprise d’activité externalisé et vendu sous forme d’abonnement. Linkbynet et Double-Take travaillent sur le sujet, mais d’autres devraient probablement suivre.

Linkbynet agile recovery

Linkbynet, l’infogérant qui propose déjà une solution de virtualisation as a service « @gile » -basée sur VMware ESX 3.5-proposera dès octobre prochain un tel service, baptisé « @gile Recovery ».L’offre s’appuiera en fait sur la solution SRM (Site Recovery Manager) de VMware, combinée avec l’outil de réplication en temps réel de HP (Business Copy Continuous Access), et du matériel HP. « Nous packageons la reprise d’activité mais aussi tout le service qui va autour. Il y aura trois gammes de service, payable au mois et selon le nombre d’instances virtuelles, et en fonction des réservations de ressources (au Go de RAM), selon le temps de reprise requis par le client (1h, 2h, 4h).
L’offre pourrait bien faire mouche. Car si SRM, sans conteste, facilite réellement la reprise d’activité, l’offre achetée « seule » chez VMware reste chère et nécessite une infrastructure solide derrière. Le fait qu’elle soit vendue « in a box », ou plutôt « in the cloud » la rend ainsi beaucoup plus attrayante.
Double-Take Cloud Recovery
Double-Take met également en route une offre « Cloud Recovery », combinaison de son offre de réplication en temps réel et du Cloud de Amazon, EC2. Les entreprises peuvent ainsi envisager de régler à l’usage pour un équipement de secours. L’entreprise pourra redémarrer en quelques minutes ou quelques heures, selon le service retenu, sans avoir à choisir, commander, payer et attendre la livraison de nouveaux serveurs matériels

Schlumberger envisage le Cloud Computing

Spécialiste des services pétroliers, le groupe Schlumberger compte 87.000 employés répartis dans plus de 80 pays et réalise un chiffre d’affaires de 27 Milliards de dollars en 2008. Son système d’informations repose sur deux grands Data Centers externalisés depuis quatre ans. Une consolidation entamée mais non encore achevée, cinq centres de traitements, plus modestes, étant conservés en interne avec une équipe IT composée de 1.500 informaticiens.

Nouvel appel d’offres
“Nous avons réalisé que l’informatique n’était pas notre métier. Le choix d’externaliser étant fait, il n’est pas question de revenir en arrière”, précise Vincent de Montmollin, responsable de la qualité informatique de Schlumberger. En fait, le groupe international a acquis la SSII Sema avant de la revendre à Atos. Le partenariat naturel avec ce dernier a joué dans l’attribution du marché. Mais le groupe pétrolier est de nouveau en phase d’appel d’offres.
“Nous commençons seulement à parler de Cloud Computing, les offres d’outsourcers n’étant pas toutes fondées sur ce concept”, précise le responsable qualité. Pour l’heure, le groupe fonctionne toujours suivant un schéma classique avec une perspective de virtualisation dans le but de réduire son nombre de serveurs.

Gérer impérativement les changements
Sur quatre fournisseurs contactés pour le renouvellement de l’outsourcing, un seul évoque fortement le cloud computing. Pour les autres, c’est encore une direction et non une offre formalisée. “Le Cloud impose d’être plus strict sur la standardisation et le modèle SaaS repose la question des éléments matériels à conserver ainsi que des services à personnaliser. Aujourd’hui, nous voulons surtout éviter les erreurs du passé. C’est pourquoi nous mettons à plat le processus de gestion des changements”, explique Vincent de Montmollin. Schlumberger élargit ses bonnes pratiques autour des logiciels de Service Management d’IBM, en lice pour le nouveau contrat d’externalisation qui débutera en mai 2010.

Pour en savoir plus, consultez la vidéo :

Développeurs, connaissez-vous Faascape ?

logo_faascapeUne centaine de développeurs sont déjà inscrits sur la plateforme Faascape.org qui regroupe des composants et logiciels libres pour le Cloud computing. Les cinq thèmes principaux ? le commerce en ligne, l’accessibilité, la communauté, la santé et le service public. Créée par Xavier Milliard, fondateur d’Argia et spécialiste du commerce électronique Open Source, Faascape vise à mettre en relation les consommateurs et les producteurs de fonctionnalités libres. Faascape vient du concept FaaS (Feature as a Service). Certes, il existe déjà autant d’écosystèmes que de Clouds publics puisque la consommation des fonctionnalités à l’usage est un principe même du Cloud. Mais, dans le cas de Faascape, une partie proportionnelle des revenus générés est directement reversée aux développeurs. La logithèque, présentée pour la fois sur Solutions Linux, a déjà convaincu 100 développeurs proposant des web services. On y trouve des modules d’accès aux systèmes de paiement en ligne (Paypal, Sips…) ou encore un cyber-panier pour recueillir les emplettes de l’internaute. Aux côtés de ces modules, volontiers orientés vers le commerce électronique, le portail fourni des didacticiels et des modes d’emploi électroniques utiles aux développeurs.

Ixia teste et vérifie les prochains services du cloud

TMF09_zoomLe salon Management World (TMF 2009) de Nice vient de m’offrir l’opportunité de rencontrer une partie de l’équipe internationale d’Ixia – une fleur d’Afrique du Sud, pays d’origine d’Errol Ginsberg, fondateur et chairman de cet éditeur spécialisé dans les tests de services IP professionnels et grand public. En douze ans seulement, l’entreprise a réussi a fidéliser 800 collaborateurs et quelques 2000 clients (équipementiers, opérateurs et entreprises). Côtée au Nasdaq de New-York, Ixia propose une combinaison de tests actifs et passifs intégrés aux automates OSS (Operations Support Systems). L’ensemble évite « des perturbations ressenties par l’utilisateur final et l’envoi de techniciens sur place », résume Mark Chaplin, Vice-President EMEA d’Ixia. L’activité semble à nouveau profitable, en particulier pour la surveillance des couches hautes (applicatives) où les spécialistes sont peu nombreux. Naguère, ils étaient même rachetés à prix d’or : rappelez-vous Alteon Websystems avalé par Nortel 7,8 milliards de dollars en 2000 puis cédé à Radware – mais 433 fois moins cher – début 2009.

Autre temps, autre stress
« La prochaine génération de services hébergés sera une combinaison de services multimédias, sécurisés et efficaces du point de vue énergétique. Nous devons les précéder de 12 à 18 mois et offrir une automatisation des tests sur tous ces critères ainsi que sur leur montée en charge », explique Anupam Sahai, Vice-President Marketing d’Ixia. Cela passe par une surveillance centralisée de l’infrastructure du datacentre, par une simulation de ses plateformes physiques et virtuelles et par des rapports de qualité de services. Pour y parvenir, un châssis de 2 à 16 connecteurs (vendu à partir de 20 000 Euros) reçoit des interfaces réseaux 1 ou 10 Gigabit Ethernet afin de stresser chaque équipement routeur, parefeu ou commutateur multiniveau. Pour leur part, les modules logiciels de la plateforme IxVM génèrent le trafic à étudier, mesurent les performances et la perte éventuelle de paquets afin d’aider au réglage fin de la solution et de garantir une continuité de service. A noter, l’offre d’entrée de gamme d’IxRave contribue à valider les services déployés. Enfin, une initiative communautaire d’Ixia vise à rassembler testeurs, clients et blogueurs éclairés autour des problématiques du moment. Pour en savoir plus : www.testtalk.net.
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Le Cloud Storage, c’est quoi ?


Alors que la SNIA vient de lancer un groupe de travail dédié au Cloud Storage (on y reviendra très prochainement), nous avons posé la question à l’un des spécialistes du stockage de type Cloud, Active Circle, de nous expliquer de quoi il s’agit.
Selon Philippe Boyon, Directeur Marketing de Active Circle, « Le Cloud Storage ou stockage hébergé devrait donc connaître une croissance sous plusieurs formes : adoption directe en mode hébergé pour les PME, pendant que les grandes entreprises vont évoluer vers des architectures mêlant espaces de stockage interne en mode service (ou Cloud Storage Privé) et espaces hébergés. Le véritable challenge pour les équipes informatiques sera dans les années qui viennent d’apprendre à piloter de manière optimale ces fournisseurs internes et externes pour obtenir le meilleur service au meilleur coût ». Mais pour lui, le Cloud Storage n’est pas sans inconvénients, du moins pour l’instant. Quels avantages, quels freins ? Le tout dans la vidéo ci-dessus.

Cloud Computing ? SaaS ?

Au milieu des années 90, Larry Ellisson, l’emblématique PDG d’Oracle, faisait face à Microsoft en vantant les mérites du client léger. L’idée simple, et cyclique puisqu’elle nous ramenait quelques dizaines d’années en arrière, consistait à prôner l’utilisation d’application déportées sur des serveurs distants, à l’opposé du déploiement d’applications lourdes… Cette tendance reprenait forme avec le déploiement massif d’Internet dans les entreprises et ce que l’on appelait alors les applications ASP. Quelles différences avec le Cloud Computing ou les SaaS (Software a a Service) d’aujourd’hui ? Et bien dans la réalité peu de choses.. ou beaucoup. Le principe fondamental reste le même : distribuer une application via le web (majoritairement via un navigateur, du moins pour l’instant). La grande différence vient essentiellement de l’application métier elle-même. Dans le cas de l’ASP, la plupart (pour ne pas dire toutes) des applications back-office fonctionnaient sur la base de systèmes historiques dans des langages non natif web. Avec le Cloud ou les SaaS, c’est donc logiquement de l’inverse qu’il s’agit. Pour ce premier post, retour aux sources avec une petite vidéo de Larry Ellisson qui donne sa vision du Cloud…

et une version humoristique (mais néanmoins très intéressante) par rPath :


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