Archive for the 'Interview' Category

Vishing: RSA contre-attaque via le Cloud

Comment se matérialise la sécurité « in the Cloud » ? Pour le découvrir, suivez-moi au centre anti-fraudes Internet de RSA, la filiale sécurité d’EMC à Tel Aviv. Ce site est l’un des plus grands centres au monde pour la surveillance des transactions en ligne. Il fonctionne 24 heures sur 24 et détecte une centaine d’attaques en temps réel, via une centaine d’ingénieurs qui contribuent à détecter et stopper les serveurs malveillants. L’objectif ? Améliorer la confiance sur Internet en protégeant ses clients – de grandes banques et des sites de commerce électronique – face à la propagation de chevaux de Troie, d’attaques de type « man in the browser », de faux-sites Web (phishing) et de faux-centres d’appels (vishing). Rappelons que le vishing exploite les communications unifiées et les réseaux de téléphonie mobile pour duper l’internaute et l’inciter à révéler ses identifiants bancaires à un répondeur automatique. Ayant obtenu l’autorisation de filmer une partie du centre anti-fraudes, je vous invite à une démonstration de cette attaque fondée sur la VoIP (la voix sur IP) : cliquez sur l’image ci-dessous pour découvrir le mécanisme du vishing.

Vol d’argent dématérialisé
Une attaque ordinaire cible à présent des centaines de milliers d’e-mails ou de boîtes vocales, explique Yaron Shohat, directeur du groupe de gestion des menaces en ligne (issu de la société isréalienne Cyota, rachetée par RSA fin 2005) : « depuis 2007, l’industrie bancaire affronte une véritable industrie de la cyberfraude. Et, depuis six mois, la menace a changé. Elle est passée du simple vol d’informations au vol d’argent dématérialisé, avec des transferts indirects effectués via des « mulets » consciencieux. Ces travailleurs à domicile sont recrutés par Internet et commissionnés de 5% à 10% des montants dérobés ; ils pensent travailler pour une entreprise légitime en tant que conseillers financiers. Mes équipes analysent ces menaces, épluchent les échanges menés sur les forums spécialisés et expliquent aux FAI qu’ils hébergent des serveurs malveillants ; en moyenne, ces serveurs sont arrêtés en moins de cinq heures quelque soit le pays ».

Schlumberger envisage le Cloud Computing

Spécialiste des services pétroliers, le groupe Schlumberger compte 87.000 employés répartis dans plus de 80 pays et réalise un chiffre d’affaires de 27 Milliards de dollars en 2008. Son système d’informations repose sur deux grands Data Centers externalisés depuis quatre ans. Une consolidation entamée mais non encore achevée, cinq centres de traitements, plus modestes, étant conservés en interne avec une équipe IT composée de 1.500 informaticiens.

Nouvel appel d’offres
“Nous avons réalisé que l’informatique n’était pas notre métier. Le choix d’externaliser étant fait, il n’est pas question de revenir en arrière”, précise Vincent de Montmollin, responsable de la qualité informatique de Schlumberger. En fait, le groupe international a acquis la SSII Sema avant de la revendre à Atos. Le partenariat naturel avec ce dernier a joué dans l’attribution du marché. Mais le groupe pétrolier est de nouveau en phase d’appel d’offres.
“Nous commençons seulement à parler de Cloud Computing, les offres d’outsourcers n’étant pas toutes fondées sur ce concept”, précise le responsable qualité. Pour l’heure, le groupe fonctionne toujours suivant un schéma classique avec une perspective de virtualisation dans le but de réduire son nombre de serveurs.

Gérer impérativement les changements
Sur quatre fournisseurs contactés pour le renouvellement de l’outsourcing, un seul évoque fortement le cloud computing. Pour les autres, c’est encore une direction et non une offre formalisée. “Le Cloud impose d’être plus strict sur la standardisation et le modèle SaaS repose la question des éléments matériels à conserver ainsi que des services à personnaliser. Aujourd’hui, nous voulons surtout éviter les erreurs du passé. C’est pourquoi nous mettons à plat le processus de gestion des changements”, explique Vincent de Montmollin. Schlumberger élargit ses bonnes pratiques autour des logiciels de Service Management d’IBM, en lice pour le nouveau contrat d’externalisation qui débutera en mai 2010.

Pour en savoir plus, consultez la vidéo :

Zen.IT s’engage vers le PC on demand

Ultime acteur informatique Français, Zen.IT se définit comme un prestataire d’intégration tourné vers les PME. L’aventure, osée par deux anciens managers de Nec Computers France – Hervé Le Fell et Fabrice Vincenty -, veut mettre l’informatique On Demand à la portée des petites structures. « Nous offrons une logique d’usage plutôt que de possession avec un contrat de location regroupant le matériel (PC, portables, serveurs), les logiciels et les services », précise Hervé Le Fell. La crise conduit chaque PME à reconsidérer ses investissements et à rechercher une nouvelle souplesse de configuration. Répartie entre Angers et Paris, Zen.IT entend soutenir les PME via un réseau d’une vingtaine de partenaires dans un premier temps. Un outil industriel à Angers assure l’assemblage et la configuration des PC à la demande tandis qu’un capital de démarrage de l’ordre de 200.000 Euros et une trésorerie initiale de 1,3 Millions d’Euros forment le premier socle financier. Pour en savoir plus, consultez l’interview d’Hervé Le Fell, que j’ai réalisé début juillet, à Paris.

Ixia teste et vérifie les prochains services du cloud

TMF09_zoomLe salon Management World (TMF 2009) de Nice vient de m’offrir l’opportunité de rencontrer une partie de l’équipe internationale d’Ixia – une fleur d’Afrique du Sud, pays d’origine d’Errol Ginsberg, fondateur et chairman de cet éditeur spécialisé dans les tests de services IP professionnels et grand public. En douze ans seulement, l’entreprise a réussi a fidéliser 800 collaborateurs et quelques 2000 clients (équipementiers, opérateurs et entreprises). Côtée au Nasdaq de New-York, Ixia propose une combinaison de tests actifs et passifs intégrés aux automates OSS (Operations Support Systems). L’ensemble évite « des perturbations ressenties par l’utilisateur final et l’envoi de techniciens sur place », résume Mark Chaplin, Vice-President EMEA d’Ixia. L’activité semble à nouveau profitable, en particulier pour la surveillance des couches hautes (applicatives) où les spécialistes sont peu nombreux. Naguère, ils étaient même rachetés à prix d’or : rappelez-vous Alteon Websystems avalé par Nortel 7,8 milliards de dollars en 2000 puis cédé à Radware – mais 433 fois moins cher – début 2009.

Autre temps, autre stress
« La prochaine génération de services hébergés sera une combinaison de services multimédias, sécurisés et efficaces du point de vue énergétique. Nous devons les précéder de 12 à 18 mois et offrir une automatisation des tests sur tous ces critères ainsi que sur leur montée en charge », explique Anupam Sahai, Vice-President Marketing d’Ixia. Cela passe par une surveillance centralisée de l’infrastructure du datacentre, par une simulation de ses plateformes physiques et virtuelles et par des rapports de qualité de services. Pour y parvenir, un châssis de 2 à 16 connecteurs (vendu à partir de 20 000 Euros) reçoit des interfaces réseaux 1 ou 10 Gigabit Ethernet afin de stresser chaque équipement routeur, parefeu ou commutateur multiniveau. Pour leur part, les modules logiciels de la plateforme IxVM génèrent le trafic à étudier, mesurent les performances et la perte éventuelle de paquets afin d’aider au réglage fin de la solution et de garantir une continuité de service. A noter, l’offre d’entrée de gamme d’IxRave contribue à valider les services déployés. Enfin, une initiative communautaire d’Ixia vise à rassembler testeurs, clients et blogueurs éclairés autour des problématiques du moment. Pour en savoir plus : www.testtalk.net.
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L’éditeur Français High Deal happé par SAP

SAP_HD_s09Pour mieux facturer et suivre les nouveaux services d’opérateurs, en temps réel, l’éditeur Allemand SAP, leader mondial du progiciel de gestion intégré, met la main sur le Français High Deal, spécialiste de la valorisation de la tarification en temps réel, un service amont de la facturation. Mark Johnson, Global Marketing Director de SAP, nous confirme sur le salon TMF 2009 de Nice : « le marché des opérateurs est maintenant prêt à innover autour de processus délivrant des services rentables, avec un partage de revenus vers des tiers, producteurs de contenus vidéos par exemple. Avec High Deal, nous sommes en mesure de leur apporter une solution complète de gestion de la relation client, incluant les transactions C2C (Consume-to-Cash) ».
D’une variété et d’une complexité comparables, les modèles économiques du Cloud Computing exigent, eux aussi, une plateforme back-office plus intelligente. Ensemble, les deux éditeurs vont permettre de réduire le coût d’appropriation d’une telle solution, tout en suivant la normalisation 3GPP ainsi que les règles comptables et fiscales internationales. SAP compte parmi ses clients 550 opérateurs dans le monde et High Deal, pas moins de 200 implémentations.

Last Deal for High Deal ?
Cette acquisition ne signe pas la fin des développements menés à Caen, dans la cellule R&D de l’éditeur Français qui compte une cinquantaine d’ingénieurs. L’entreprise va conserver son identité et son autonomie, nous assure-t-on. Il faut même qu’elle continue à innover pour répondre aux nouveaux bouquets de services des opérateurs mêlant tarification à l’usage et tarification prépayée. Pour faire face à une concurrence féroce, les opérateurs d’infrastructures et de services convergents mettent en place une micro-segmentation de leur offre. Ils s’adressent différemment aux adolescents et aux seniors, ce qui entraîne une gestion de plus en plus complexe de leurs services et multiplie le nombre des partenaires à rémunérer et à fidéliser. Avec le soutien des moteurs de Business Objects et d’High Deal, SAP va fournir aux opérateurs des tableaux de bord révélant la satisfaction de leurs clients, tableaux transmis jusqu’aux smartphones des décideurs.  Les pionniers du Cloud computing, mais aussi les entreprises délivrant des services financiers, des services publics ou de logistique recherchent, eux aussi, de tels outils d’aide à la décision en temps réel.

VMware et le Cloud : démystification


Saas, Paas, IaaS…Le Cloud Computing reste encore nuageux pour la plupart. VMware, qui, avec la sortie prochaine de son Cloud OS (partie intégrante de sa nouvelle offre vSPhere 4), compte jouer un rôle important dans les infrastructures Cloud. Sylvain Siou, Directeur technique de VMware, donne ses explications du Cloud OS, et comment il se place dans la jungle des offres Cloud. A ne pas manquer !


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