Archive for the 'Actualités' Category

Nouvelle formule de CloudNews

Découvrez-la en avant-première – quelques réglages en cours – via l’adresse :
http://www.speedfirenetwork.net/cloudnews

Le Cloud selon Naugès

Je n’ai pas résisté à l’envie de vous montrer une vidéo de Louis Naugès, grand convaincu du Cloud Computing, fondateur de Revevol, et accessoirement mon voisin de blog sur ZDnet, prise lors de son intervention la semaine dernière à la conférence « Infrastructure IT et Cloud Computing » de IDC France. Outre une présentation dynamique qui vaut le détour, les grandes idées révélées lancent le débat sur de nombreux sujets, à savoir :

  • Pas de Cloud sans navigateur
  • Cloud Privé ou Private Cloud : un abus de langage ! VMware -notamment- n’a rien inventé, c’est un coup de génie marketing ! 
  • SaaS, PaaS, IaaS, et pourquoi pas PraaS (Process as a service, ou process clés en main) ?
  • L’Europe est complètement absente de ce marché
  • VPC d’Amazon : une vraie bonne idée, surtout pour la sécurité !
  • Les applications métiers n’iront jamais dans le Cloud Public.
  • Tous les process transverses iront sur le Cloud
  • Les DSI sont inquiets pour leur avenir

Pour voir la vidéo :

EMC supervise le Cloud privé

EMC_DCINSIGHTComment obtenir une administration « unifiée » des Data Centers constituant un Cloud Privé ? EMC répond par une suggestion : commencer par la gestion des configurations du Data Center mixte, mêlant des ressources physiques et virtuelles. Sa suite de gestion Ionix s’enrichit d’un nouveau module d’automatisation : Data Center Insight. Grâce à la découverte automatique des composants actifs (stockage, serveurs, réseau et services applicatifs), ce module peut renseigner la CMDB et nourrir ses éléments de configuration, conformément aux meilleures pratiques ITIL. Le nouveau module de supervision délivre ainsi des cartes de dépendance entre les composants, les applications et les services du datacenter physique et virtuel. Un confort de supervision facturé quelques 40.000 dollars tout de même.

Le contrôle du Data center divise Brocade, Cisco, hp et Juniper

Consolider, standardiser puis automatiser. La stratégie résonne comme une consigne de coach sportif aux oreilles du responsable de Data center. Mais, au niveau de l’administration des réseaux, les choses se compliquent avec les plateformes virtualisées et les dernières baies de stockage en réseau qui pilotent de plus en plus d’échanges de bas niveau.

Les interfaces d’administration étant loin d’être unifiées entre ces dispositifs, la perspective d’automatisation du Data center semble reculer plus qu’elle n’approche, comme une ligne d’horizon.

Suite au rachat de Foundry Networks fin 2008, Brocade se positionne en challenger du réseau IP ; l’américain présentera sa nouvelle gamme de produits de bout-en-bout, c’est à dire de la périphérie du réseau au cœur de l’infrastructure, sur le salon IP Convergence le 6 octobre à Paris. Quant à Juniper, il s’est associé à IBM pour offrir des dispositifs de classe opérateur ‘in the Cloud’ (lire l’article Juniper se projette dans le Cloud).

Pour apporter une nouvelle cohésion au Data center, Cisco et Hewlett-Packard proposent de travailler sur deux nouveaux standards de supervision des échanges réseaux – l’un centralisé chez Cisco, l’autre distribué chez hp. Le groupe IEEE 802.1 devrait statuer sur ces deux propositions, dans les deux semaines à venir.

Les commutateurs du Data center doivent adopter de nouveaux mécanismes pour permettre aux hyperviseurs d’exécuter dans les meilleures conditions possibles des tâches jusqu’ici dévolues aux équipements réseaux, comme l’équilibre de charges entre serveurs, l’inspection des paquets en profondeur ou encore le coupe-feu.

Cisco et HP suggèrent deux approches à base d’agrégation de ports Ethernet virtuels, efficaces car permettant, via de nouveaux marqueurs de données, des échanges directs entre les adaptateurs réseaux et les commutateurs du Data center.

Brocade et Juniper préciseront leur position début octobre, juste après la décision de l’IEEE.

Le gouvernement mise sur le Cloud et les Eco-TIC

Face à l’émergence de l’informatique en nuage (« cloud computing »), qui implique l’utilisation croissante de capacités de calcul et de stockage réparties sur Internet, Christine Lagarde, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, et Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, souhaitent voir se développer en France des centres de calcul maîtrisant leur consommation énergétique. Leurs services ont jusqu’à la fin janvier 2010 pour remettre des suggestions dans ce sens, en lien avec les acteurs concernés.

Il s’agit notamment de renforcer la contribution des technologies du numérique au développement durable suite au rapport de Michel Petit, ingénieur général des Mines. Quelles autres solutions de rupture les nouvelles technologies de l’information offrent-elles pour produire et consommer plus intelligemment ? Le rapport préconise le réseau électrique intelligent, les maquettes numériques de bâtiments et quartiers, la technologie d’identification RFID, entre autres outils désormais accessibles aux PME.

Les Ecoles des Mines et l’Institut Télécom sont sollicités pour prendre en compte, dès 2010, les notions d’éco-conception (efficacité énergétique, co-conception matériel-logiciel, usages responsables…) dans la formation des futurs ingénieurs du numérique.

Le PRA as a service, tendance forte de la rentrée

La collection automne hiver des créateurs de Cloud Computing comptera sûrement plusieurs pièces de « Plan de reprise ou PRA as a service ». Comme on peut l’imaginer, il s’agit là d’une offre de plan de reprise d’activité externalisé et vendu sous forme d’abonnement. Linkbynet et Double-Take travaillent sur le sujet, mais d’autres devraient probablement suivre.

Linkbynet agile recovery

Linkbynet, l’infogérant qui propose déjà une solution de virtualisation as a service « @gile » -basée sur VMware ESX 3.5-proposera dès octobre prochain un tel service, baptisé « @gile Recovery ».L’offre s’appuiera en fait sur la solution SRM (Site Recovery Manager) de VMware, combinée avec l’outil de réplication en temps réel de HP (Business Copy Continuous Access), et du matériel HP. « Nous packageons la reprise d’activité mais aussi tout le service qui va autour. Il y aura trois gammes de service, payable au mois et selon le nombre d’instances virtuelles, et en fonction des réservations de ressources (au Go de RAM), selon le temps de reprise requis par le client (1h, 2h, 4h).
L’offre pourrait bien faire mouche. Car si SRM, sans conteste, facilite réellement la reprise d’activité, l’offre achetée « seule » chez VMware reste chère et nécessite une infrastructure solide derrière. Le fait qu’elle soit vendue « in a box », ou plutôt « in the cloud » la rend ainsi beaucoup plus attrayante.
Double-Take Cloud Recovery
Double-Take met également en route une offre « Cloud Recovery », combinaison de son offre de réplication en temps réel et du Cloud de Amazon, EC2. Les entreprises peuvent ainsi envisager de régler à l’usage pour un équipement de secours. L’entreprise pourra redémarrer en quelques minutes ou quelques heures, selon le service retenu, sans avoir à choisir, commander, payer et attendre la livraison de nouveaux serveurs matériels

Zen.IT s’engage vers le PC on demand

Ultime acteur informatique Français, Zen.IT se définit comme un prestataire d’intégration tourné vers les PME. L’aventure, osée par deux anciens managers de Nec Computers France – Hervé Le Fell et Fabrice Vincenty -, veut mettre l’informatique On Demand à la portée des petites structures. « Nous offrons une logique d’usage plutôt que de possession avec un contrat de location regroupant le matériel (PC, portables, serveurs), les logiciels et les services », précise Hervé Le Fell. La crise conduit chaque PME à reconsidérer ses investissements et à rechercher une nouvelle souplesse de configuration. Répartie entre Angers et Paris, Zen.IT entend soutenir les PME via un réseau d’une vingtaine de partenaires dans un premier temps. Un outil industriel à Angers assure l’assemblage et la configuration des PC à la demande tandis qu’un capital de démarrage de l’ordre de 200.000 Euros et une trésorerie initiale de 1,3 Millions d’Euros forment le premier socle financier. Pour en savoir plus, consultez l’interview d’Hervé Le Fell, que j’ai réalisé début juillet, à Paris.

La bureautique sur un nuage

Lorsque l’on pense Cloud Computing, on pense systématiquement à la notion de SaaS. La poussée constante du web, accompagnée par des frameworks de plus en plus puissants, a banalisé l’usage l’usage des logiciels en ligne. Au quotidien, nous utilisons tous des fragments d’applications qui répondent à des besoins verticaux. Mais les grandes suites applicatives commencent aussi à émerger. Après Google, avec son application Docs, c’est au tour de Cisco de mettre sur les rails un projet de suite bureautique (de type Office) via sa plate-forme de conferencing WebEx.

La bataille des applications « lourdes » mais déportées semble donc engagée. Ainsi, Microsoft prévoit-il également de mettre en ligne dès 2010 une version light de son office. Pour sa part, Adobe s’est déjà engagé depuis plus d’un an sur cette voie avec son service Acrobat.com, qui intègre déjà buzzword un traitement de texte de bonne facture. Dans cette course à l’image et au positionnement, ce sont pour l’instant les utilisateurs qui sont gagnants. Phase d’expérimentation aidant (technologiquement et commercialement), ces services assez étendus (applications, services, stockage, etc.) sont pour l’heure toujours gratuits…

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Développeurs, connaissez-vous Faascape ?

logo_faascapeUne centaine de développeurs sont déjà inscrits sur la plateforme Faascape.org qui regroupe des composants et logiciels libres pour le Cloud computing. Les cinq thèmes principaux ? le commerce en ligne, l’accessibilité, la communauté, la santé et le service public. Créée par Xavier Milliard, fondateur d’Argia et spécialiste du commerce électronique Open Source, Faascape vise à mettre en relation les consommateurs et les producteurs de fonctionnalités libres. Faascape vient du concept FaaS (Feature as a Service). Certes, il existe déjà autant d’écosystèmes que de Clouds publics puisque la consommation des fonctionnalités à l’usage est un principe même du Cloud. Mais, dans le cas de Faascape, une partie proportionnelle des revenus générés est directement reversée aux développeurs. La logithèque, présentée pour la fois sur Solutions Linux, a déjà convaincu 100 développeurs proposant des web services. On y trouve des modules d’accès aux systèmes de paiement en ligne (Paypal, Sips…) ou encore un cyber-panier pour recueillir les emplettes de l’internaute. Aux côtés de ces modules, volontiers orientés vers le commerce électronique, le portail fourni des didacticiels et des modes d’emploi électroniques utiles aux développeurs.

WOS enterre le SAN avec son cloud storage sur mesure

DataDirect WOSProvisionning, équilibrage de charge, protection de données : WOS se charge de tout. DataDirect Networks, un prestataire d’infrastructures californien, vient en effet d’annoncer un concept de Cloud Storage (Cloud de stockage) multi-sites que les clients peuvent configurer en toute simplicité via une interface web. Avec le cloud WOS (pour Web Object Scaler), un client acquiert un ensemble de noeuds qu’il peut ensuite régler en terme de performance ou de capacité, suivant ses besoins. Chacun de ces noeuds est construit sur la base d’une appliance pré-configurée (disque, CPU, mémoire) et équipée d’un système d’exploitation WOS. L’entreprise peut ainsi résoudre ses problèmes d’évolutivité de son stockage, tout en conservant les performances. Selon DataDirect Networks, ce cloud est en mesure de délivrer un accès à environ 1 million de documents par seconde. Il supporte en outre un système de réplication et de distribution via des centres de données qui gèrent automatiquement la répartition de charge. Cette offre sera vraisemblablement disponible pour le dernier trimestre 2009.

les entreprises peuvent dire adieu à leur SAN

« Accéder à ses données en temps réel depuis n’importe quel point sur le globe, à un coût réduit, il s’agit là d’une nouvelle manière de gérer son stockage » a assuré dans un communiqué Alex Bouzari, CEO et co-fondateur de DataDirect Networks. WOS est en quelque sorte version « in the cloud » de ce que Brocade propose avec StorageX, sa solution de gestion de fichiers, qui n’a pas connu le succès escompté dans l’entreprise. WOS crée un global namespace pour gérer des millions de fichiers à travers le monde, depuis une interface unique. WOS est évolutif, et peut se charger de la réplication de fichiers sur de multiples sites, avec équilibrage de charge automatique. WOS se vante ainsi de régler définitivement le problème de gestion de SAN, de gestion des groupes RAID, de gestion des LUNs, et toute fonction administrative de stockage si pénible aux entreprises.WOS permet aux entreprises de ne plus avoir à investir dans une plate-forme de stockage. Reste à voir si les entreprises oseront se débarrasser de leurs administrateurs aussi.


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